En 2022, l’ULiège a adopté une politique environnementale afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre générés par les déplacements internationaux de la communauté universitaire. Une part de ces émissions ne peut être évitée, mais l’urgence de la transition écologique et le développement d’alternatives renforcent les enjeux et ouvrent de nouvelles perspectives.
Sensibiliser aux impacts environnementaux des voyages à l’étranger
En 2019, le personnel universitaire a parcouru près de 27 millions de kilomètres en avion pour participer à des congrès et des recherches, donner cours ou développer des collaborations. Ces déplacements ont généré près de 6000 tonnes de CO2, ce qui représente près de 6 % du bilan carbone de l’ULiège.

Cartographie des 9440 trajets en avion réalisés par les membres du personnel de l’ULiège en 2019.
© Marc Binard, ULiège – Geomatics, 2022
Le premier axe de la politique environnementale est de sensibiliser à ces impacts et de mieux faire connaître les alternatives. L’objectif est de permettre à chaque membre de l’ULiège d’effectuer ses choix de manière informée, en prenant en considération l’intérêt professionnel ou didactique du voyage au regard de son impact sur l’environnement et des alternatives existantes.
Diminuer le nombre de voyages internationaux grâce aux alternatives numériques
L’existence d’alternatives efficaces et fiables aux déplacements est essentielle pour maintenir des contacts réguliers avec les partenaires internationaux de l’ULiège, tout en réservant les voyages à l’étranger aux situations dans lesquelles la présence sur place est particulièrement utile ou indispensable à l’activité universitaire.
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Dans cette perspective, l’ULiège déploie un réseau de salles équipées avec du matériel professionnel pour la visioconférence. Complémentairement, elle modifie certains de ses processus internes pour permettre les réunions à distance lorsque cela est pertinent.
Choisir le mode de transport le moins polluant lorsqu’un voyage doit avoir lieu
Les membres de l’Université sont invités à choisir le mode de transport dont l’impact environnemental est le plus faible en tenant compte des objectifs et des contraintes du voyage. Le train, le bus et le covoiturage devraient être privilégiés à chaque fois que cela est possible.
Au-delà de ces recommandations générales, l’ULiège a défini des règles en fonction du temps de trajet en train vers la destination finale.
- Les trajets en train sont obligatoires vers les destinations généralement accessibles en 6 heures de gare à gare, ainsi que vers les destinations pour lesquelles le trajet en train n’excède pas de 3 heures le trajet en avion. Au départ de la Belgique, il s’agit des destinations de la liste verte.
- Les trajets en train sont conseillés vers les destinations accessibles en moins de 8 heures de gare à gare, ainsi que vers et depuis les hubs aéroportuaires accessibles en moins de 6 heures (trajets internationaux avec escale). Au départ de la Belgique, il s’agit des destinations de la liste orange.
Au départ des villes belges ou limitrophes, les trajets en avion sont donc interdits vers les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Allemagne, le nord et le centre de la France, le sud de l’Angleterre. Ils sont également déconseillés vers le sud de la France, le centre de l’Angleterre, la Suisse et l’Autriche.
Compenser les trajets en avion inévitables en contribuant à un fonds environnemental
L’Université de Liège a créé un fonds interne de soutien aux initiatives durables, alimenté par une contribution volontaire des voyageurs en avion, calculée sur la base des émissions de gaz à effet de serre de leur voyage. La contribution à ce fonds interne est volontaire et son montant est libre, mais il est conseillé de contribuer à hauteur du prix moyen de la tonne de carbone sur le marché d’échange européen.
Questions fréquentes :