Cliquer et s’équiper léger

L’achat de matériel numérique représente 63% des émissions de gaz à effet de serre du numérique. L’action la plus efficace est de questionner tout achat d’équipements neufs.

L’achat de matériel numérique représente 63% des émissions de gaz à effet de serre du numérique. 

En cause notamment : l’usage de métaux rares peu recyclables. La fabrication d’un ordinateur de 2 kg, par exemple, nécessite 600 kg de matières premières et génère 103 kg de CO2, sur les 156 kg émis sur l’ensemble de son cycle de vie. 

L’impact est aussi considérable pour la santé : pollution des eaux, des sols et de l’air, ce qui augmente la fréquence de certaines malades. 

L’action la plus efficace est donc de réduire la production d’équipements neufs et de questionner tout achat prévu.  

Est-ce que cet achat est vraiment nécessaire ?  

Il est généralement plus intéressant de mettre à jour les équipements toujours fonctionnels plutôt que de le remplacer. 

Est-il possible d’utiliser du matériel déjà existant dans le service ?  

Un exemple : lorsque les capacités d’un ordinateur ne suffisent plus pour certaines tâches lourdes, cet ordinateur peut dans certains cas être réemployé pour d’autres tâches qui nécessitent moins de puissance. 

Est-ce que la mutualisation des équipements est possible ?  

Il est dans certains cas possibles de partager du matériel existant ou de concevoir l'achat dans cette perspective (comme les imprimantes en réseau, par exemple, ou de gros serveurs de calcul). 

Est-ce que la puissance du matériel souhaité est véritablement adaptée aux besoins ? 

Dans une démarche responsable, il est important d’éviter le "surdimensionnement". Le SEGI et les  Unités Décentralisées d'Informatique (UDI) sont à votre disposition pour vous conseiller dans vos choix d’équipement.  

Lorsque la nécessité et la pertinence de l’achat d’un équipement neuf sont établis, il est conseillé d’opter pour le matériel le plus responsable possible (labels, toners recyclables ...), dans le respect des marchés publics établis par l’institution. Si vos besoins spécifiques ne sont pas rencontrés par un marché public, il est possible d’envisager un achat en seconde main, en concertation avec votre secrétaire exécutive/responsable achat et le responsable de votre UDI.